En 1545, François 1er donna par lettres patentes, le titre de Ville à Cancale. Cet acte fut ratifié par Henri IV,

Louis XIII et Louis XIV.














En 1559, le roi Henri II, octroya aux habitants de Cancale le droit de mettre en l'air le "Papegault" sorte d'oiseau de bois que l'on abattait à l'aide d'un arc puis avec une

arquebuse. Les vainqueurs recevaient des tonneaux de vin en récompense, de plus ils étaient exempts pour un an du paiement de certains impôts.


En 1758, le 5 juin, pendant la guerre de sept ans ; les Anglais voulant s'emparer de Saint-Malo, bombardèrent Cancale avec les canons de leurs 115 vaisseaux, puis 20.000 hommes sous les ordres du Duc de Marlborough débarquèrent le long du port de La Houle pour aller

assiéger Saint-Malo. Mais les remparts de cette ville

tinrent bon et les Anglais reprirent la route du large,

dix-sept jours après l'attaque, non sans avoir au passage incendiés les bateaux corsaires qui se trouvaient au

mouillage à Saint-Servan.


En 1779, le 13 mai, en représailles à une tentative de

débarquement que les Français sous la conduite du Prince de Nassau, voulaient opérer à Jersey, 6 vaisseaux Anglais se présentèrent devant Cancale et firent pleuvoir plus de 2.000 boulets sur le port et sur le bourg. L'église St-Méen en reçu un, un autre boulet pénétra dans le mur de la chambre du Recteur.


Ce boulet est toujours visible dans une niche du

Presbytère, une plaque de cuivre porte ses mots : "Pourquoi globe insensé, viens-tu frapper cette maison. C'est ici qu'habite la Sainte-Paix".


C'est à la suite de ces incursions étrangères que l'on

songea à doter la côte de Cancale d'un système de défense. Le Fort des Rimains sur la petite île qui suit le Rocher de Cancale, fut construit de 1779 à 1786 sur les plans de Siméon Garangeau, Directeur des Fortifications de Haute-Bretagnen


perso.wanadoo.fr/cancale

                        origine de Cancale reste un point obscur,

                        le récit  a été souvent déformé, modifié

                        par la  tradition populaire et ici comme

                        ailleurs il est  parfois difficile de faire la part de la légende et du réel. Quoiqu'il en soit, ses

habitants depuis des siècles, sont reconnus pour être un peuple à part, avec ses moeurs, ses coutumes, ses

traditions et son parler si pittoresque que l'on appelle le langage Cancalais. Cancale ou plutôt CANCAVEN : CANC pour KONC : l'anse (ex. : Le Conquet -

Concarneau) et AVEN : la rivière (ex. : Pont-Aven) est

du point de vue ecclésiastique une paroisse très ancienne.












C'est un jeune moine : Conald Mewen (qui allait devenir plus tard saint Méen) venu du Pays de Galles en l'an 548, débarqua sur la côte cancalaise en compagnie de ses

oncles saint Samson et saint Magloire, évêques de Dol. Mais les actes les plus anciens qui historiquement

nomment ce lieu, ne datent que du XIe siècle.


I1 s'agit de deux diplômes d'Alain III, Duc de Bretagne, qui confirment et approuvent en 1030 et en 1032, la

donation faite par son père aux moines du Mont Saint-Michel : "Une terre appelée CANCAVENE située au bord de la mer avec un port dit PORPICAN et de son église SAINT MEEN DE JUDICAEL".


De l'église de St-Méen, il ne reste aucune trace.


La vieille église telle que l'on peut la voir aujourd'hui fut aggrandie et restaurée "à la Vauban" en 1715 et en 1727 sur les plans de Garangeau, à nouveau aggrandie et

embellie en 1836 puis abandonnée en 1886, date de la construction d'une nouvelle église.


La vieille église abrite depuis le 2 juillet 1982, le Musée des Arts et des Traditions Populaires.


Au point de vue administratif et judiciaire, Cancale

dépendait du Comté de Plessis-Bertrand, dont le château féodal était situé à Saint-Coulomb, mais dont la

juridiction était exercée au bourg de Cancale, chef-lieu de la Seigneurie.


Du XIIIe au XVe siècle, les seigneurs descendaient de la branche aînée de la famille de Du Guesclin dont les

armes figurent en franc-quartier sur le blason de

Cancale.

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